UN SUISSE NE FAIT PAS LE PRINTEMPS.

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(photo Wikimédia, « creative common »)

Alors que je marchais vigoureusement comme presque tous les jours, afin de ne pas me déconditionner comme le souhaite le médecin Vietnamien du CLSC, j’ai fait la rencontre d’un suisse ;
certains me diront qu’il n’y a pas là de quoi écrire à sa famille, et je suis pleinement d’accord sur ce point…. mais, je veux parler de notre petit suisse bien Québécois, pas d’un Helvète, un habitant de la Confédération Suisse.
Le petit suisse a franchi à vitesse grand « V » la route où je marchais et s’est refugié sous la futaie ; et, comme font tous les suisses il m’a évalué et pris la décision de camper là puisque la distance nous séparant était pour lui un gage de sécurité.
Puisque je marchais et que je suis encore en mesure de marcher et de penser au même moment, je me questionnais sur sa présence hors de son terrier  si tôt en saison, et je ne savais pas encore que 15 centimètres de nouvelle neige nous tomberait du ciel deux jours plus tard.
N’ayant rien d’autre à faire, je me questionnai sur l’origine du vocable « suisse » ; je me rappelai qu’alors que j’étais enfant un monsieur, une tête chenue, que je trouvais très vieux à l’époque nous avait expliqué que les soldats du Vatican au seizième siècle portaient un habit aux couleurs des rayures dorsales de notre tamias rayé ; sachant que les soldats du Vatican étaient des Suisses, la relation avait été facilement faite ;  par qui, on ne le sait pas, mais j’ai mes doutes.

Notre tout petit écureuil rayé, ne grimpe pas aux arbres, c’est plutôt un terrassier qui s’abrite dans un terrier où il entrepose sa nourriture, élève sa famille, et hiberne jusqu’en avril habituellement.
Il est plutôt gentil et peuple les sites où il peut quémander de la nourriture aux campeurs et randonneurs. Lorsque ses trouvailles vont au delà de sa capacité d’absorption immédiate, il range le tout dans ses bajoues.
Malheureusement il est devenu avec la souris à pattes blanches le principal vecteur des larves de tique, avec toutes les conséquences de la chose.
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(photo Wikimédia, « creative common »)

BOIS DE CHAUFFAGE-À LA MODE SUISSE+LES FAGOTS.

Disons-le d’entrée, il n’y a pas de différences majeures d’un endroit à l’autre dans l’élaboration du bois de chauffage.
Toutefois, nous verrons des développements différents grâce aux photos fournies par Margaret, directement de Suisse.

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La photo d’ouverture pour bien indiquer que notre sujet est sérieux. Il s’agit d’une pile de bois récente,
 car elle est toujours bien colorée et les craques radiales sont à peine formées au bout des bûches.

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En arrière scène de cette photo d’un nouveau chantier d’abattage, « LA VALLÉE DU RHIN ST-GALLOISE » ;

toute l’information qui suit provient de cet endroit.

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Dans un blog récent, il a été mentionné « LES FAGOTS » ; voici l’image de la reproduction

d’un ancien banc à assembler les fagots.

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Voici la chose en action, il ne reste plus qu’a installer des liens afin que le fagot soit prêt pour le séchage,
et ultimement le feu.

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De nouvelles bûches ; celle tout au centre, en plein processus de séchage exhibe bien les fissures radiales ;
ce serait possiblement la première bûche d’un tronc coupé une longue période avant son tronçonnage final.

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Un petit chef-d’œuvre de patience ce petit bois bien entassé dans le sous-bois, en attente de maturation.

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Un autre chantier en pleine élaboration à voir à l’avant-plan du bois fraîchement coupé,
et tout au fond une
pile de bois pour le séchage.

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Les bûches sont maintenant bien abritées pour la maturation ;
tout à l’avant plan de nouvelles bûches .

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Et les fagots sont bien abrités ; le froid peut venir !

Si des questions se présentaient, il n’y a qu’a cliquer sur la bulle noire à côté du titre du blog

afin d’ouvrir la fenêtre permettant de placer un commentaire ou une question.