TOURTERELLE TRISTE OU TOURTERELLE DE LA CAROLINE.

La Tourterelle triste serait après le Carouge à épaulettes l’oiseau le plus nombreux dans les Amériques, plus particulièrement Amériques du Nord et Centrale ; on estime une population à peu près constante de 475 millions d’individus, dont 130 millions au Canada.
Un seul individu habite le Biodôme de Montréal ; ce serait un mâle fort âgé.
Ces oiseaux fort visibles passent souvent l’hiver dans nos régions bien que beaucoup migrent plus au sud dès que le mercure passe sous les douze degrés C.

Tourterelles tristes au sol.

Tourterelles tristes au sol.

Quelques états des États Unis en permettent la chasse, si bien que 70 millions de ces oiseau seraient rayés de la carte par ce moyen. Par contre la mortalité moyenne serait de 60%. La Tourterelle persiste malgré tout à cause de sa reproduction très importante ; bien qu’elle fait dans nos régions deux nidaisons, elle porte ce nombre à six dans les régions plus au Sud ; il y a habituellement deux œufs à chaque nidaison ; autant le mâle que la femelle couvent les œufs, alors que c’est plutôt le mâle qui apporte la pitance aux oiselets.
L’alimentation faite presque entièrement de graines s’effectue au sol, bien que les mangeoires ne sont pas dédaignées.

Tourterelles tristes perchées.

Tourterelles tristes perchées.

La déforestation par les humains explique le grand nombre de ces volatiles ; ils s’établissent habituellement dans ces endroits, tant cultivés que bâtis, et fort souvent dans les villes importantes.
Les couples sont habituellement soudés pour la vie et reviennent au nid natal ou très près de celui-ci.
On reconnaît facilement le cri qui la caractérise, lequel est surtout produit par le mâle lors des périodes de reproduction.