Précédemment, il a été mentionné que l’eau est un élément indispensable pour la bonne marche d’une cannebergière.
Sur la photo jointe on voit l’une des extrémités des champs de production, ainsi que les talus séparant les champs. Au centre de l’image un fossé serpente le long du chemin de service ; ce fossé est utilisé pour recevoir l’eau des champs quand vient le moment d’assécher les surfaces de production, une fois la récolte terminée.
Ainsi, l’eau est utilisée, au besoin, au printemps, si une gelée tardive menaçait les plants en fleur ; à ce moment, dès que la température descent près du zéro, ce qui détruirait les fleurs, de l’eau est vaporisée sur les champs, afin de stabiliser la température.
Durant la saison estivale, si le sol devenait trop sec, de l’eau serait utilisée pour s’assurer que les plants trouvent suffisamment d’humidité dans le sol, la méthode utilisée pour cet apport d’eau dépend de la technique de production utilisée.
À la fin de l’été, il arrive que des nuits particulièrement froides se présentent alors que les champs ne sont pas encore innondés, en préparation pour les futures récoltes ; encore là, de l’eau est giclée sous pression sur les champs afin d’éviter le gel précoce des fruits, possiblement pas encore en pleine matrité.
Finalement, les champs sont innondés complètement quand arrive le moment de la récolte des fruits matures.
L’eau doit être propre et répondre aux besoins, en qualité et en volume ; ainsi, si un producteur utilise la méthode de culture biodynamique, l’eau sera dynamisée au niveau du lac de ce site de production.