MAUVE – MALVA SYLVESTRIS – COMMON MALLOW.

La mauve, une plante à fleur bisannuelle fort connue, répandue sur tout le globe terrestre, se présente sous plusieurs formes ; généralement, ses fleurs vont du blanc au rose ; elles portent 5 pétales striées de rose plus foncé.
Largement utilisée en phytothérapie, elle est connue de toutes les cultures ; les Romains consommaient même ses jeunes feuilles en salade.
Les racines de certaines formes de mauves servent à élaborer le « marshmallow ».
Finalement, elle est englobée dans la grande famille des ibiscus.

MAUVE.

MAUVE.

CLÉMATITE GUERNSEY CREAM.

Cette plante déjà installée depuis trois ans, dans ce jardin de fleurs, en devenir, demande à être apprivoisée, pour ne pas dire cajolée.
Ses larges fleurs blanches avec des accents verts à peine visibles deviennent d’un blanc quasi pur lorsqu’elles sont touchées par le soleil de l’après-midi.
Elle requiert une assistance pour s’accrocher au treillis car elle devient trop dense et ses larges fleurs se dissimulent derrière tout un enchevêtrement de fine végétation.
Deux floraisons, une début été, et une autre début automne.
Il faudra lui refaire un treillis plus haut, plus élaboré, car elle peut atteindre deux mètres en hauteur ; alors elle deviendra sans doute une attraction.

Clématite Guernsey Cream.

Clématite Guernsey Cream.

 

LE POMMETIER BRANDYWINE – BRANDYWINE CRAB APPLE TREE.

 

 

Il y a trois ans, le domaine Sous les Pins a ajouté à sa collection de plantes, un pommetier Brandywine.
L’an passé l’arbre a produit trois fleurs et finalement deux pommes miniatures  
Ce printemps, les fleurs sont au rendez-vous ; il y en a un grand nombre et elles sont magnifiques

Les fleurs sont doubles, d’un rose très attrayant.

Les pommes miniatures produites peuvent être transformées en gelée.

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PIN BLANC D’AMÉRIQUE – PINUS STROBUS – PIN DE WEYMOUTH.

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Pour certains groupes Amérindiens, C’est l’Arbre de la Paix.
Il a déjà recouvert une grande partie de tous les continents, toutefois, son évolution et son exploitation sans borne font qu’il est presque éteint.
Il reste moins de 5% du volume forestier que l’on retrouvait au XVII siècle, lors de l’arrivée des premiers colonisateurs en Amérique du Nord ; John A Macdonald, en 1871 écrivait : « Nous détruisons avec insouciance des forêts que nous ne pourrons remplacer ».
On en retrouve encore quelques peuplements à l’Est de l’Amérique du Nord, depuis la Géorgie aux États Unis, jusqu’à Terre-Neuve au Canada. Cet arbre, dans de bonnes conditions peut vivre plus de 200 ans, atteindre 50 mètres en hauteur et 1,5 mètre de diamètre.
La rouille vésiculeuse est la principale maladie à le toucher.
L’arbre adulte résiste bien au brûlage, à cause de son écorce fort épaisse et ses premières branches très hautes ; le feu participe également à la germination des semences du pin.
Les autochtones non-nomades recouvraient leurs maisons longues avec de l’écorce de pin ; le tout était scellé avec une mixture faite de résine de pin et de cendre de bois ; ce même mélange servait également à sceller les canots d’écorce.

Le domaine Sous les PINS protège plusieurs grands Pins Blancs d’Amérique.
Joints à cet écrit se retrouvent quelques photos, dont celles des brisures d’un arbre adulte terrassé par le vent ; la cassure se retrouve à 8 mètres du sol ; l’arbre entier mesurait plus de 30 mètres en hauteur. 

En cliquant sur l’une des photos on ouvre un diapo rama. 

LES TRÈS VIEUX CHÂTAIGNERS DU TESSIN.

 

Sur l’Alpe di Brusino (San Giorgio)  on retrouve de très vieux châtaigners dont l’âge varierait entre 300 et 700 ans.
Le canton du Tessin compterait plus de 300 spécimens de cette catégorie.
Pour entrer dans la norme l’arbre doit avoir plus de 7 mètres de circonférence à la hauteur de la poitrine d’un humain.

On comprendra que la beauté de ces arbres diffère des critères de l’esthétique actuelle.
Les photos présentées ont été prises en hiver, ce qui explique l’absence de feuilles.
En cliquant sur l’une des photos de la présentation vous avez accès au diaporama de l’ensemble des photos.

 

 

FRIMAS-GIVRE.

 

 

L’hiver au premier jour de son règne de l’an 2014 vient nous rappeler de belle façon qu’il est toujours là.

Suivent quelques images de frimas, de givre recouvrant les ramilles de nos voisins arbre ce matin.
En cliquant sur une image on ouvre un diaporama.

Soir d’hiver

Émile Nelligan

Ah ! comme la neige a neigé !
Ma vitre est un jardin de givre.
Ah ! comme la neige a neigé !
Qu’est-ce que le spasme de vivre
À la douleur que j’ai, que j’ai !

Tous les étangs gisent gelés,
Mon âme est noire : Où vis-je ? Où vais-je ?
Tous ses espoirs gisent gelés :
Je suis la nouvelle Norvège
D’où les blonds ciels s’en sont allés.

Pleurez, oiseaux de février,
Au sinistre frisson des choses,
Pleurez, oiseaux de février,
Pleurez mes pleurs, pleurez mes roses,
Aux branches du genévrier.

Ah ! comme la neige a neigé !
Ma vitre est un jardin de givre.
Ah ! comme la neige a neigé !
Qu’est-ce que le spasme de vivre
À tout l’ennui que j’ai, que j’ai !…

 

 

 

CHÊNE BICOLORE-QUERCUS BICOLOR.

Au cours de l’été qui s’achève, j’avais remarqué la présence, parmi les buissons, d’un jeune chêne ; ayant fait beaucoup d’efforts afin d’avoir dans le boisé Sous les Pins des chênes, je me réjouissais d’avoir réussi à en faire croître au moins un.
Toutefois, en y regardant de plus près, je me suis rendu compte que ce que j’avais semé étaient des Chênes Rouges, alors que ma découverte était un Chêne Bicolore.
Alors cessant de tourner en rond, j’ai décidé de l’isoler afin de le mettre en valeur.
Ainsi, le jeune Chêne Bicolore est maintenant installé à l’ombre des grands Pins Blancs.

On retrouve le Chêne Bicolore, aussi nommé Chêne Bleu, le long des rives du Saint Laurent et sur les rives des Grands Lacs, source du Saint Laurent ; il fait partie du groupe des Chênes Blancs. Il n’est pas exploité commercialement, car il est habituellement protégé.
C’est un arbre qui accepte des sols humides, mais ne l’accepte pas en continuité.
Les deux plus grands spécimens se trouvent sur l’Ile Saint Bernard (propriété des Sœurs Grises) ; il y en aurait plusieurs sur cette ile, biens protégés, sous l’œil vigilant des religieuses.

 

HERBE À PUCE–POISON-IVY–TOXICODENDRON RADICANS.

 

 

Chaque saison estivale ramène sa litanie de victimes de l’herbe à puce ; que ce soit par insouciance, ou, méconnaissance de la plante, les résultats sont les mêmes.
Alors, disons que cette plante à l’approche quasi innocente, renferme une résine capable de provoquer aux humains des problèmes cutanés importants ;
le contact avec n’importe quelle partie blessée de la plante est fort nocif ; les fruits, les feuilles, les racines contiennent l’huile dangereuse en question.

Il est donc primordial d’identifier la plante et de s’en éloigner.

HERBE À PUCE et fruits.

HERBE À PUCE et fruits.

 

GRANDE AUNÉE-INULA HELENIUM.

La Grande Aunée est d’origine asiatique, mais naturalisée depuis longtemps en Europe ; c’est une plante comestible ayant également plusieurs vertus médicinales ; elle est fort grande et atteint facilement deux mètres en hauteur ; elle est proche de la marguerite et elle est hermaphrodite.
Son nom scientifique serait relié au fait que la Belle Hélène en aurait tenue une branche lorsqu’elle fut enlevée par Pâris.

CAROTTE SAUVAGE–CIGUE MACULEÉ.

 

La carotte sauvage, l’ancêtre de la carotte potagère est omni présente, et agréable à regarder ; toutefois, il faut bien l’observer car la ciguë maculée est quasi identique.
Toutefois, la carotte sauvage est enjolivée en son centre d’un fleuron pourpre ; ce qui n’est pas le cas de la ciguë.
La chose est importante, car en Colombie Britannique quelqu’un a vendu l’idée que dans le cas de la ciguë, il s’agissait de persil sauvage, si bien que cinq malheureux en ont consommé et sont décédés.
On notera que la fleur mature prend la forme d’un nid d’oiseau.

PATIENCE CRÉPUE.

La Patience Crépue, une haute plante plutôt filiforme se retrouve partout sur le globe ; elle est identifiée depuis l’Antiquité ; on la retrouve sous plusieurs identités ; les paysans ne l’apprécient guère car elle dévalue les fourrages ; par contre, bien qu’omni présente  elle est pratiquement toujours disséminée ; une fois établie il est fort difficile de la déloger ou de la détruire.
Cette plante est comestible, mais il faut s’en méfier car comme ses cousins l’oseille et la rhubarbe elle contient de l’acide oxalique ; certaines espèces étaient cultivées dans les potagers ; les herboristes l’utilisaient abondamment.


 


LES ARAIGNÉES DANS LA NATURE.

Le monde des araignées nous est mal ou peu connu.
Toujours, en observant les végétaux, plutôt réputés pour leur calme, il m’arrive d’observer des phénomènes plus inattendus.
Ainsi, je place sous vos yeux deux cas de cannibalisme évident, mais non répréhensible. 

 

FLEURS DES CHAMPS.

Quelques images de fleurs des champs glanées au cours de ma promenade quotidienne.

CORNOUILLER STOLONIFÈRE-FLEURS.

Fleur Cornouiller Stolonifère.

Fleur Cornouiller Stolonifère.

Le Cornouiller Stolonifère est un petit arbuste plutôt envahissant ; ses tiges rouges sont remarquables, surtout en hiver, alors qu’elles tranchent bien sur la neige.
Le buisson est fort décoratif et on en a fait une plante domestiquée.
À l’automne des baies très blanches font le délice des oiseaux.

Fleur Cornouiller Stolonifère.
Fleur Cornouiller Stolonifère.