Sur l’Alpe di Brusino (San Giorgio) on retrouve de très vieux châtaigners dont l’âge varierait entre 300 et 700 ans.
Le canton du Tessin compterait plus de 300 spécimens de cette catégorie.
Pour entrer dans la norme l’arbre doit avoir plus de 7 mètres de circonférence à la hauteur de la poitrine d’un humain.
On comprendra que la beauté de ces arbres diffère des critères de l’esthétique actuelle.
Les photos présentées ont été prises en hiver, ce qui explique l’absence de feuilles.
En cliquant sur l’une des photos de la présentation vous avez accès au diaporama de l’ensemble des photos.
Impressionnant ! Est-il certain que tous ces arbres sont encore vivants? On se le demande surtout pour celui qui a l’air fendu en deux… Mais une photo trouvée sur le site de l’Institut fédéral WSL (recherches forêt, neige et paysage) nous apprend que la nature est plus coriace qu’on croirait possible: wsl.ch/fe/oekosystem/insubrisch/projekte/riesenkastanien/riesenkastanien1
Ça peut faire retrouver l’espoir, il me semble. Concernant tout ce qui fait partie d’un système naturel, y compris le corps humain.
Voici l’inventaire PDF d’une centaine de ces vieux châtaigniers tessinois, établi par la même Institution de recherche: wsl.ch/fe/oekosystem/insubrisch/projekte/riesenkastanien/Ita102CastMonMQ.pdf
L’Alpe di Brusino se trouve sur l’épaule de la Montagne San Giorgio, je lis sur le site combiné des villages Brusino et Arsizio le texte suivant (traduit de l’italian des mon mieux):
« La caractéristique paléontologique de la montagne, unique au monde, est d’avoir cinq couches distinctes de fossiles âgés de 230 à 245 millions d’années, ce qui permet de mieux répondre aux questions de l’évolution animale pendant cette période relativement courte . La particularité géologique de la montagne permet aux visiteurs de faire un ‘parcours scientifique’, en visitant les sites des découvertes, et une randonnée nature, profitant de la beauté naturelle et du panorama extraordinaire du sommet. »
Je ne connais pas du tout ce coin de la Suisse (sauf de vue à distance, à travers les differentes ramifications du Lac de Lugano). Merci de ce tuyau, Yvon.
Faut ajouter que je me suis fait assister par trois outils de traduction web pour le texte Italien. En combinaison et avec un peu de bon sens pour « bis », les résultats peuvent passer…
Margaret,
le texte que tu présentes est tout à fait bien.
En installant ce genre de d’information sur mon blogue je souhaite éveiller les lecteurs à chercher un peu plus profondément. J’aurais pu ajouter que plusieurs de ces grands-vieux arbres se retrouvent près d’anciens établissements humains, sachant que les châtaignes servaient pour l’alimentation humaine, alors que les feuilles des arbres étaient utilisées comme litières pour les bêtes ; ça, ce sont des Suisses qui me l’ont dit, je ne l’ai lu nulle part, tant en français qu’en italien.
Ciao Margaret, et merci de ta visite.
YVON.