Précédemment, il a été mentionné que l’eau est un élément indispensable pour la bonne marche d’une cannebergière.
Sur la photo jointe on voit l’une des extrémités des champs de production, ainsi que les talus séparant les champs. Au centre de l’image un fossé serpente le long du chemin de service ; ce fossé est utilisé pour recevoir l’eau des champs quand vient le moment d’assécher les surfaces de production, une fois la récolte terminée.
Ainsi, l’eau est utilisée, au besoin, au printemps, si une gelée tardive menaçait les plants en fleur ; à ce moment, dès que la température descent près du zéro, ce qui détruirait les fleurs, de l’eau est vaporisée sur les champs, afin de stabiliser la température.
Durant la saison estivale, si le sol devenait trop sec, de l’eau serait utilisée pour s’assurer que les plants trouvent suffisamment d’humidité dans le sol, la méthode utilisée pour cet apport d’eau dépend de la technique de production utilisée.
À la fin de l’été, il arrive que des nuits particulièrement froides se présentent alors que les champs ne sont pas encore innondés, en préparation pour les futures récoltes ; encore là, de l’eau est giclée sous pression sur les champs afin d’éviter le gel précoce des fruits, possiblement pas encore en pleine matrité.
Finalement, les champs sont innondés complètement quand arrive le moment de la récolte des fruits matures.
L’eau doit être propre et répondre aux besoins, en qualité et en volume ; ainsi, si un producteur utilise la méthode de culture biodynamique, l’eau sera dynamisée au niveau du lac de ce site de production.
Grande surprise : Ce matin j’ai trouvé des canneberges fraîches (!) dans un des supermarchés où j’achète souvent des denrées. A présent il me faudra décider qu’est-ce que j’en fais… Pas de la confiture, comme nous en mangeons presque jamais.
Margaret, je joins l’adresse d’un blog qui référencie de nombreux sites contenant des recettes de canneberge ; bonnes recherches !
http://recettes.de/canneberge
Oh, là là. Je me suis déjà faite des fichiers de toute une liste de récettes pour mon « classeur d’inspiration » :
– Brie fondant aux canneberges
– Cake de pois chiches et sauce aux canneberges
– Confits d’oignon aux canneberges
– Croustade aux pommes et aux canneberges renversée
– Lentilles aux canneberges
– Petites crêpes boulangères et sauce aux canneberges
et j’ai appris pas mal de choses – par exemple que « croustade » signifie ce que que je connais sous le nom de crumble, une des quelques récettes qui ont survécus les décennies depuis les années passées en Angleterre dans ma jeunesse.
Je vais m’arrêter maintenant et essayer la Sauce aux canneberges (celle proposée avec les crêpes), dont le nom paraît peu passionnant, mais qui contient du gingembre, du piment fort et du sirop d’érable. Ce sont des ingrédients que j’ai toujours dans la maison mais que je n’ai encore jamais combinés tous les trois, et que je peux bien m’imaginer ajoutés au goût assez spécial des canneberges.
Merci beaucoup de ton lien fort utile, Yvon !